Adrien Brault & Simon Le Roulley, Pour la grève
€10.00
200p. 11x17. 10€
La grève a toujours eu des ennemis. Des forces s'agrègent pour lui faire perdre en légitimité et en opérativité. On la renvoie à l’archaïsme, à une contrainte antidémocratique faite aux "usagers", à une mauvaise stratégie, à une forme de violence. Elle s'est sclérosée dans les mains d’organisation syndicales. Mais si elle conserve sa force subversive c'est parce qu'elle n'existe qu’en imposant une remise en cause de l'ordre établi.
C'est pourquoi, du mouvement contre la loi travail au mouvement des gilets-jaunes, la grève a retrouvé sa puissance : elle est la mise en œuvre de notre légitimité contre un ordre qui nous assujettis, elle est le foyer d’une communauté de sens.