Les victimes n'étaient pas assez belles

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Les victimes n'étaient pas assez belles

Les monuments aux morts de la Deuxième Guerre mondiale sont nombreux dans nos villes. Les hommages aux déportés et fusillés sont ritualisés et leur tragédie est l’objet d’un apprentissage scolaire. Pourtant, au cœur de ce « devoir de mémoire » se cache un oubli de taille.

Méthodiquement, le sort terrible d’une partie de ces victimes a été doublé d’un oubli institutionnel. Parce qu’ils ont été considérés comme coupables de faits de droit commun, la République française a fait de ces hommes et ces femmes des parias de la mémoire et du droit à la réparation. Lucie Hébert nous raconte l’histoire de la mise au ban de ceux qui ont été jugés indignes de la République.